Tachkent - Ouzbékistan

    On les a finalement enchaines ces derniers kilomètres. Ca se traduit dans ces pays par des heures interminables en bus. On s'en plaindra pas, c'est qu'on a failli ne pas pouvoir repartir ! On passe sur la supplique au visa finalement obtenu a l'arrache. C'est de la façon de rejoindre l'Ouzbékistan dont on était pas fier. Plus une seule place dans le bus. Les avions itou (quand bien même les agences locales ont toutes leurs noms sur la liste noire de la commission des transports européenne). Mais même au bout de quatre semaines, l'expérience fini par compter, on ne s'inquiète plus, on parlotte. "Bien sur qu'il ne reste plus de sièges dans vote autocar ? Même un coin dans la boite a gants ? Tenez, je m'accrocherais au marche pieds". Et puis, finalement c'est le copilote qui vous vend sa place. Pour même pas plus cher. Tout va bien, on se fera offrir le repas en plus de cela ! Le voyage n'a rien d'une odyssée ; la seule scène homérique, elle est pour l'escale au poste frontière du Kazakhstan, des vents violents, des nuages de poussières, des molosses jappent, des camionneurs beurres qu'en viendraient presque aux mains avec les militaires, l'apprentissage aux autochtones de la notion de "file d'attente". C'est la cohue, c'est le métier qui rentre.

    Retour a la capitale. On se mitonne un repas avec les restes pour fêter ce dernier jour ; visite de mosquée, on en redemande. Celle-ci abrite en son sein ce qui passe pour être le plus vieil exemplaire du Coran intact. Ateliers d'artisans, opéra, cuisine coréenne a se taper le cul par terre, et puis on grignote les heures restantes a l'Internet Café, celui-là, maintenant.